Ce 1er décembre 2022, une nouvelle nomenclature pour attester les soins de plaies entre en vigueur pour les soins infirmiers à domicile.
L’objectif de l’INAMI avec la mise en place de cette nouvelle nomenclature, est de rendre plus efficace le suivi des soins de plaies et en même temps de garantir la qualité des soins aux patients. Le souhait est d’améliorer la collaboration et la communication entre les infirmiers et les médecins généralistes et spécialisés.
Cindy Desmedt, directrice opérationnelle de Aide et Soins à Domicile (ASD) de Bruxelles, nous partage sa satisfaction de mettre le réseau en marche : « Cela donnera du sens aux pratiques des infirmiers. » dit-elle.
Les infirmiers doivent désormais constituer un dossier infirmier « soins de plaies » spécifique comprenant des photos de la plaie et l’utilisation d’outils pour évaluer celle-ci. Ils devront communiquer avec les médecins à différents moments de la prise en charge via le canal sécurisé idéal pour cela : le Réseau Santé Bruxellois !
A partir du 1er décembre, la prescription médicale n’est plus nécessaire pour les prestations en soins de plaies. En donnant la responsabilité du choix du traitement des soins de plaies aux infirmiers, l’INAMI les désigne experts en la matière. « C’est un grand changement dans nos pratiques » confesse Mme Desmedt qui précise toutefois que « communiquer via les réseaux de santé ne remplacera jamais la communication directe entre le médecin et l’infirmière ».
Le patient, au même titre que son médecin, aura accès aux documents publiés sur les réseaux de santé. « C’est essentiel pour alimenter le lien de confiance avec ses soignants et améliorer sa prise en charge » selon Madame Desmedt.
« Ce partage de données est une traçabilité de l’expertise des soins infirmiers, cela sécurise leur pratique en plus de favoriser l’utilisation de canaux de communication sécurisés, professionnels et adéquats ». Mais Madame Desmedt souhaite aller encore plus loin pour améliorer le lien entre ambulatoire et hôpitaux : « en tant qu’infirmière de formation, les soins à domicile demandent une vision large aux soins du patients. On devrait permettre aux assistants sociaux et aux coordinateurs d’avoir accès à une partie du SUMEHR car l’environnement social pourrait influencer la prise en charge du patient à l’hôpital ou son retour à domicile. »
Le Réseau Santé Bruxellois accompagne les professionnels de la santé dans l’utilisation du réseau.
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